PREACHER STONE : Remedy (2016)

Musicians :
Ronnie Riddle - lead vocals & harmonica
Marty Hill - lead guitar, slide & dobro
Ben Robinson - lead guitar, slide & vocals
Johnny Webb - organ, keyboards & vocals
Jim Bolt - bass & vocals
Josh Wyatt - drums & vocals

Titles:
01 – Blue Collar Son
02 – Lazarus
03 – The Sign
04 – Living The Dream
05 – Grace
06 – Remedy
07 – Country Comes To Town
08 – She Loves
09 – Silence Is Golden
10 – Lucky
11 – Levi’s Song

Ce combo de Caroline du nord revient avec un très bon album qui puise dans l’héritage du rock sudiste, tant par l’esprit que par la forme. Les musiciens assurent toujours autant et le chanteur possède la voix idéale pour ce style musical. Ça démarre fort avec « Blue Collar Son » (un titre à l’ambiance sudiste et aux influences new Lynyrd Skynyrd) qui cartonne fortement. Le solo de guitare est bien envoyé et on apprécie le final ralenti à la slide. Vient ensuite « Lazarus », un « Southern rock » au tempo médium qui sonne très seventies avec une rythmique hypnotique et une guitare slide efficace. « Living The Dream » s’inspire d’un Lynyrd Skynyrd première période et propose un excellent solo de six-cordes. « Remedy » s’ouvre sur des arpèges aériens et des roulements de tambour (un peu dans le style d’ « After The Reign » de Blackfoot) mais se révèle un peu trop linéaire. Dommage, mais il faut quand même signaler une belle envolée à la tierce. Le rock sudiste classique « Country Comes To Town » tape bien avec une bonne slide et un solo de gratte « killer ». « Silence Is Golden » ne produit pas un grand effet car trop répétitif, mais le blues-rock rapide « Lucky » libère une rafale de guitares. Déjà, on n’est pas déçu mais le meilleur reste à venir. En effet, dans ce déluge de plomb, le groupe incorpore habilement quatre très belles ballades sudistes : « The Sign» (avec une excellente partie de six-cordes), « Grace » (mélodique et syncopée avec un superbe refrain qui reprend le traditionnel « Amazing grace » et un beau solo), « She Loves » (rehaussée d’une pointe de soul) et « Levi’s Song » (sans doute la meilleure chanson du disque avec un très beau refrain et un solo mélodique et émotionnel dans l’esprit de Dickey Betts). Les mecs de Preacher Stone nous proposent donc sans manières ce sympathique « Remedy », fruit d’un travail aussi acharné que talentueux. Et on va se jeter dessus sans aucune hésitation !
Southern Rock is not dead !
Olivier Aubry